Enregistrement au Radisson Blu Edwardian Mercer Street Hotel
Independent Digital News and Media a enregistré un bénéfice d’exploitation record de 5,5 millions de livres sterling pour l’exercice 2021, soit une hausse de 103 % en un an et de 139 % sur deux ans. Il s’agit de la cinquième année consécutive de croissance des bénéfices de The Independent. Le titre a été bénéficiaire chaque année depuis la fermeture de son édition papier en mars 2016, tout en poursuivant sa stratégie d’investissement éditoriale en augmentant de plus de 50 % ses équipes rédactionnelles au cours des quatre dernières années.
L’avenir des cookies tiers étant remis en question, The Independent a déclaré avoir investi dans l’acquisition de données de première partie par le biais d’une stratégie “d’anonyme à connu” pour l’engagement des lecteurs – ce qui, selon lui, a doublé le nombre d’inscriptions sur le site à 1,8 million et augmenté les revenus des lecteurs de 39%. D’autres diversifications, notamment l’investissement dans la section e-commerce Indy Best et le lancement d’Independent TV, ont permis à la société de prédire qu’elle atteindra “son objectif de longue date de plus de la moitié des revenus provenant de sources non publicitaires” au cours de cet exercice financier. La société a déclaré qu’elle souhaitait désormais s’appuyer sur sa croissance organique en “recherchant des opportunités d’acquisitions stratégiques”. Celles-ci seront probablement axées sur l’automatisation des ventes, les données et les solutions de traitement des commandes, afin de compléter ses activités actuelles de leader du marché”.
The Independent, qui a plus que doublé son bénéfice d’exploitation en 2021, s’intéresse désormais à de nouvelles opportunités d’acquisitions. Quelles sont les priorités dans lesquelles The Independent voit le plus de potentiel ?
Au programme de notre rendez-vous à The Independent:
The i a été lancé le 26 octobre 2010 avec une équipe de trois personnes. C’était alors un “spin-off” imprimée de The Independent. Son site web inews.co.uk n’a suivi qu’en avril 2016. 10 ans après son lancement, la marque, qui comptait alors une équipe de 85 journalistes, touchait 8,7 millions de lecteurs par mois et 835 000 par jour sur papier et en ligne. Le parti pris éditorial : se considérer comme l’antidote à la propagande politique, au parti pris des médias et surtout à la surcharge d’information. Avec succès : il est régulièrement désigné comme l’une des marques de journaux les plus fiables par Pamco, à égalité avec le Guardian avec un taux de confiance dépassant les 80%.
La base de coûts relativement faible pour un journal national lui a permis de dégager des bénéfices importants pour ses propriétaires successifs. Il a été vendu par ESI Media à Johnston Press pour 24 millions de livres en 2016, puis à l’éditeur du Mail DMGT pour 49,6 millions de livres en 2019. En 2020, les trois quarts des recettes du i proviennent directement des lecteurs, par le biais des ventes en kiosque, des abonnements à l’édition papier et de ses applications, l’une étant une réplique du papier et l’autre, lancée en 2019, publiant des éditions en ligne à 12 heures, 12 heures et 17 heures, sur le modèle du Times.
Oly Duff, qui reste à 39 ans le plus jeune rédacteur en chef d’un journal national britannique, a partagé les leçons qu’il a tirées de la dernière décennie : “Apprendre ce qu’il faut arrêter de faire, c’est la première leçon : nous n’avons pas éliminé assez vite certaines idées médiocres. Deuxièmement, ne jamais considérer la conversation et la relation avec les lecteurs comme acquises. Ils ont besoin d’une attention, d’un amour et d’un soin constants – et montrez aux lecteurs qu’ils façonnent vos publications“. Il y a deux ans, Oly Duff déclarait: “L’imprimé va prospérer plus longtemps qu’on ne le pense“. Reste-t-il aujourd’hui tout aussi confiant et quels sont ses projets de développement dans le numérique ?
L’abonnement numérique du FT a été lancé pour la première fois en 2002. En 2007, le FT a mis en place un paywall “metered” en 2007. En 2015, il est passé au modèle actuel d’essais payants, offrant aux lecteurs un essai de quatre semaines à 1 £ avant de leur demander de s’abonner. Les revenus lecteurs numériques sont désormais égaux à tous les autres flux de revenus combinés du FT, et la version imprimée continue d’être rentable. En mars de cette année, le Financial Times annonçait qu’il avait atteint 1 million d’abonnés exclusivement numériques. Deuxième titre britannique à dépasser le million d’abonnés numériques accédant, bien que plus de la moitié de ses abonnés soient basés hors du Royaume-Uni, le FT ne compte pas en rester là et lançait une nouvelle application d’abonnement à prix réduit, FT Edit, et prévoit désormais de s’étendre au-delà de sa base de clientèle traditionnelle grâce à de nouveaux produits et formats destinés aux lecteurs non professionnels.
Fondée en 2018 par l’ancien rédacteur en chef du Times et directeur de l’information de la BBC, James Harding, Tortoise se propose de délivrer un “journalisme ouvert” grâce à un “nouveau type de rédaction”. L’éditeur, dont la devise est “Slow down – Wise Up”, a lancé son premier podcast à la fin de 2019, une émission d’investigation hebdomadaire explorant les coulisses derrière les gros titres. Maintenant, l’éditeur développe des flux de revenus supplémentaires pour les lecteurs avec des podcasts réservés aux abonnés et destinés à renforcer sa base existante de 55,000 adhérents payants.
Au programme de notre échange à la rencontre des équipes de Tortoise : Pourquoi Tortoise a décidé de passer à l’audio, quels changements cela a nécessité en coulisses, et comment ils développent leur audience grâce à l’audio. Les nouvelles formes de narration adaptées au format audio, les nouvelles opportunités que cela représente pour l’engagement avec les abonnés et ses modèles de monétisation.
Avec David Higgerson, Chief Digital Publisher, Reach PLC
Le groupe Reach plc, le plus grand éditeur commercial de Grande-Bretagne, publie plus de 100 titres locaux aux côtés des titres nationaux Mirror, Daily Express et Daily Star. 2022 se présente comme une année charnière après l’année record de 2021. Avec dix mois d’avance, Reach plc annonce alors dix millions d’utilisateurs enregistrés sur ses plates-formes et considère être en bonne voie pour doubler ses revenus numériques d’ici à la fin 2024. Au premier trimestre de 2022, les revenus numériques du groupe poursuivent leur progression, +10,4 % par rapport à l’année précédente. Mais face à un ralentissement de la consommation au Royaume-Uni et la pression sur les prix et les matières premières, le chiffre d’affaires de sa branche imprimée s’est contractée de près de 4%, entraînant une baisse de 1,6 % du chiffre d’affaires global au premier semestre (297,4 millions de livres). Nous explorerons comment Reach compte accélérer sa croissance numérique malgré l’adversité des conditions économiques générales qui touche toute la presse régionale britannique et rend encore plus hasardeux de dépendre des revenus lecteurs issus des abonnements numériques.
À la fin du premier semestre 2022, le Times et le Sunday Times, y compris le Times Literary Supplement, comptait quelques 445 000 abonnés numériques, contre 374 000 l’année précédente. Parmi les thèmes que nous aborderons avec les équipes du Times, nous reviendrons sur leur stratégie de personnalisation des contenus pour répondre aux demandes des consommateurs, la manière dont les équipes éditoriales exploitent l’abondance de données d’audience auxquelles elles sont confrontées et leurs initiatives pour atteindre de nouveaux publics grâce aux réseaux sociaux tout en préservant sa précieuse audience dans l’imprimé.
Au programme de notre échange avec l’équipe du Times et du Times on Sunday: Rendre notre journalisme plus facile à découvrir ; L’utilisation des données pour éclairer notre jugement éditorial ; Comment nous utilisons les médias sociaux pour amplifier la distribution et atteindre des publics plus jeunes. Les présentations seront suivies d’une visite rapide de la salle de rédaction si le temps le permet.
La stratégie de développement des produits éditoriaux, la conversion des données d’audience en contenu, l’organisation de la salle de la rédaction, les nouveaux rôles, et les nouvelles compétences.
Considérer l’Intelligence Artificielle comme une “tendance” est un euphémisme : l’IA est en train d’être adoptée comme technologie dans une vaste partie de la société, et la presse ne fait pas défaut. JournalismAI, au sein du ThinkTank Polis de la London School of Economics, est le lieu idéal pour faire le point sur l’état de l’IA dans la presse.
Comment les éditeurs utilisent-ils l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique, le traitement du langage naturel et d’autres algorithmes pour l’automatisation ? Quel est l’impact de l’IA sur le journalisme ? Pour quel bénéfice ?
JournalismAI a été lancé en 2019 pour informer et former les médias d’information aux opportunités offertes par les technologies alimentées par l’IA et pour favoriser le débat sur les implications éditoriales, éthiques et financières de l’utilisation de l’IA dans le journalisme.
Ozone gère la première alliance commerciale d’éditeurs du Royaume-Uni. Nous y serons accueillis pour une matinée dédiée aux revenus publicitaires, à la relation complexe avec l’écosystème Adtech, et aux initiatives du secteur pour remédier à la perte du signal publicitaire, à la dépréciation des identifiants des périphériques et des cookies tiers, et l’innovation commerciale dans un écosystème modelé par le “privacy-by-design”.
Dans un échange avec les équipes d’Ozone, et un panel d’invités venant d’acteurs de référence du marché britannique, nous ferons le point sur les enjeux les plus actuels et les plus discutés de notre industrie, et sur les opportunités qu’ils créent pour les annonceurs et les éditeurs – de l’identité de l’utilisateur et des mesures de succès aux données de première partie et aux mesures d’attention.
Le message principal d’Ozone à l’intention des éditeurs porte sur la façon dont les éditeurs créent une valeur maximale à partir de leurs données et de leur inventaire en les contrôlant davantage. Les thèmes clés de cette session porteront sur la collaboration, l’IA, la fuite de données, l’identité et la vie privée.
La session sera dirigée par Danny Spears, directeur des opérations d’Ozone.
Les thèmes clés de cette session porteront sur les plateformes, la réglementation, l’impact sur les éditeurs et les technologies émergentes (y compris le Web 3.0).
Cette session couvrira le développement durable de l’écosystème publicitaire dans son sens le plus large, et le rôle des éditeurs dans la création d’un écosystème publicitaire numérique plus responsable.
Session dirigée par Dora Michail-Clendinnan, Chief Strategy Officer d’Ozone. Avec la participation de The Economist et News UK.
en compagnie de Jonny Kaldor et Kevin Anderson (Pugpig)
Le Guardian a dépassé le million d’abonnés numériques, avec une augmentation de 13% aux États-Unis et en Australie par rapport à l’année précédente. Bien connu pour son modèle mixte alliant abonnement et modèle d’adhésion, l’enjeu du Guardian est de sécuriser des revenus lecteurs récurrents qu’il a augmenté de près de 90% en seulement trois ans. Lors de nos entretiens avec la direction du Guardian, nous aborderons notamment le rôle de passerelle entre l’éditorial et l’analytique, l’optimisation de tableau xde bord axé sur les performances et les indicateurs clés opérationnels à prendre en compte. Nous explorerons également la manière dont le titre gère les accès Premium et les contenus gratuits, notamment sur ses applications mobiles.
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